Pourquoi se faire vacciner[]
- On choisit de se proteger contre ce qui nous fait peur
- On veut se protéger contre ce qui est grave et sans traitement
- Surtout si un virus survient localement, générant des demandes de vaccinations
- Il faut peser les risques de la maladie vs les risques du vaccins
- les parents ont peur de tout ce qui touche le cerveau
- Quand les maladies disparaissent, les parents ne conaissent plus les maladies, et refusent de plus en plus la vaccination, car on ne voit plus que les effets secondaires
- Ainsi la couverture vaccinale diminue, et l'incidence de rougeole augmente
- Vaccination: induire à l'avance des défenses immunitaires capables de neutraliser rapidement l'agent pathogène (via des anticorps neutralisants ou des lymphocytes auxiliaires ou cytotoxiques).
Perception des maladies
- Hépatite B: mal connue
- Polio: disparue
- Rougeole, Coqueluche, Influenze: béngigne
- HPV: évitable
- Vaccins: percus comme dangereux
- Au final certaines personnes ont conclu avoir plus peur des vaccins que des maladies
- Il faut donc peser les risques pour chaque maladie, chaque vaccin
Principes de la vaccination[]
chronologie
- d'abord il faut identifier le nouveau pathogène, l'étudier, identifier les symptômes, la géographie, etc.
- ensuite il faut déterminer quelles réponses immunitaires peuvent protéger contre l'infection, en étudiant des gens convalescents ( anticorps, lympocytes CD4 ou CD8)
- développer un vaccin capable d'induire ces défenses
- démontrer que le vaccin est efficace et n'a pas plus d'effets secondaires que la maladie
- la majorité des vaccins n'aboutissent pas au processus complet
vaccins atténués
- vaccin vivant atténué, affaiblis en laboratoire
- capable d'induire une réponse innée
- incapable de provoquer la maladie
- Avantages: le plus efficace (miment l'immunité naturelle), induisent une protection prolongée (le plus immunogène)
- Inconvénients: ne conviennent pas aux imunodéprimés et aux femmes enceintes, pas applicables à tous les pathogènes (VIH qui mute facilement, risque de revenir à une souche sauvage)
- Ex: Polio sabin, ROR, varicelle, fièvre jaune, rotavirus
vaccins inactivés
- pathogène inactivés (Chaleur, formol)
- Avantages: utilisable chez les sujets immunosupprimés, faciles et rapides à développer
- Désavantages: immunité variable, nécessitent un adjuvant, parfois trop réactogènes (LPS)
- Ex: Polio inactivé, ancien vaccin coqueluche, hépatite A, certains vaccins grippe
Vaccins purifiés
- les plus fréquents
- on met dans le vaccin seulement les antigènes induisant l'immunité
- Avantages: les plus "ciblés", utilisables chez les immunosuprimés, développement possible du vaccin même si la culture est impossible
- Incovénients: immunité variable, nécessitent un adjuvant, nécessite des rappels pour maintenir les AC
- Ex: dT (téatnos: on veut neutraliser la toxine avec de Ac), hépatite B, coqueluche acellulaire, grippes, PS pneumocoques, ménigocoques, HPV
Vaccins conjugués
- Polysaccharide de capsule purifiés et accrochés à une protéine porteuse pour les rendre plus efficaces et induire une immunité mémoire.
- Ex: vaccins contre les germes encapsulés (H.Influenzae B, pneumocoques, méningocoques)
Autres
- Vecteurs recombinants: BCG, fièvre jaune, rougeole (ou vecteurs vivants non réplicatifs - sécurité)
- Divers: peptides, ADN, etc
réponses immunitaires
- au début un vaccin peut induire plein d'anticorps
- mais après il passe en mode mémoire, et la production d'effecteur retombe
- sauf si c'est un virus vivant atténué
- parfois on nécessite un rappel (pour réactiver / prolonger la protection)
- le plan de vaccination va déterminer le nombre de vaccinations, l'âge, la bonne dose
- il faut vacciner avant l'âge ou on est exposé
Plan de vaccination de base[]
- Vaccins recommandés à toute la population (vaccins de base)
- Il y a aussi des vaccins complémentaires (pour ceux qui souhaitent une protection optimale)
- Il y a des vaccins pour les groupes à risque
- Il y a des vaccins sans recommandation pour l'instant
- Le risque n'est pas le même pour tout le monde (séléction naturelle, certains sont plus résistants), mais on ne peut pas savoir à l'avance qui sera avantagé
- ainsi on considère tout le monde comme étant à risque
- en Suisse, aucune vaccination est obligatoire pour la population générale (vaccination de base)
- pour les médecins, il y a un devoir de vaccination, et on attend d'eux de recommander les vaccins aux patients
Tétanos, diphtérie et coqueluche
- sont devenues très rares
- à condition qu'on vaccine
- depuis qu'on vaccine, l'incidence a énormément diminué
- continue a circuler
- surtout chez des adultes non-vaccinés
- en Suisse il y a une épidémie de coqueluche qui dure depuis septembre 2012
- 5 doses de vaccins pendant l'enfance, un rappel à l'adolescence (et entre 25-29ans), et après rappels diphtérie-tetanos uniquement (tous les 20ans jusqu'à 65ans puis tous les 10 ans)
méningite à hemophilus
- quelques cas par an en Suisse
- ne touche plus que les enfants non-vaccinés
- âge moyen des méningites = 4-5mois
- commencer à vacciner tôt (pas de rattrapage si >5ans)
- 4 doses de vaccins pendant l'enfance , puis immunité naturelle
poliomyélite
- encore plein de cas dans le monde
- éliminée dans de plus en plus de pays
- type 2 déjà éradiquée
- on veut éradiquer totalement en 2015
- réapparait si on arrête de vacciner
- 5 doses de vaccin dans l'enfance, puis rappels seulement si voyage dans les régions endémiques
rougeole, rubéole et oreillons
- bénins, mais pas toujours, parfois très graves
- suivant l'âge, la grossesse, ou autre
- la rubéole congénitale fait des cardiopathies, cataracte, séquelles neuo,...
- les oreillons font une parotidite et première cause de méningite virale, orchite
- chez l'adolescent les oreillons font une orchite, mais ne rendent pas stérile
- 2 doses de ROR entre 1 et 2ans
- rattrapage si on a été vacciné par Triviraten
Chez les adolescents[]
hépatite B
- le risque d'exposition à l'hépatite B d'un jeune avec une vie sexuelle normale est de 1/40
- beaucoup des infections sont bénines
- pas toutes
- 1-2 doses au début
- 1 rappel
- il faut être sur qu'on a bien développé des anticorps, par sérologie (avec anticorps >100IU/l)
varicelle
- vaccination recommandée aux adolescent qui ne sont pas encore immunisés (dès 11ans, deux doses)
- pour les enfants on estime qu'elle est bénigne
- pour l'adulte, 1/50 à l'hôpital, 1/300 meurt
- ainsi il faut vérifier qu'on a eu la varicelle dans notre enfance
HPV
- touche les femmes jeunes
- pour une vie sexuelle normale: risque de 70% d'infection
- 2/10 font des lésions pré-cancéreuse
- 1/100 font des cancers du col
- vaccination des 11 ans, 2 doses, rattrapage 3 doses jusqu'à 20ans
Chez les seniors[]
grippe
- ...
- cours semaine prochaine
Vaccins complémentaires[]
- Pneumocoques (3 doses = 2-4-12mois)
- Méningocoques C (2 doses 12-15mois et 11-14/15ans)
- HPV pour les garçons (en cours mais pas encore remboursé = 2 doses)
Débat sur les vaccins[]
la loi
- les cantons ont le droit d'imposer des vaccinations
- diversité des règlements entre cantons
- Jura et Valais: pas d'obligation
- Geneve, Neuchatel, Vaud: Diphtérie avant la scolarité
- l'OFSP publie des recommandations
- les médecins soumettent les patients à une propagande intensive et à des pressions contraignantes, ce qui laisse peu de place à la liberté individuelle
- La Finlande est super fort pour la vaccination.
arguments pour ROR
- la vaccination massive pourrait interrompre la circulation du virus. Une vaccination partielle augmenterait le risque de voir ces maladies toucher des adolescents et adultes, avec plus de complications
- Vacciner contre la rougeole prévient les encéphalites (1/1000)
- le vaccin n'entraine pas de complication majeure
- Vacciner contre la rubéole se justifie par le risque de malformation des enfants nés par un mère touchée
- Le vaccin serait efficace et sans effets secondaires
- le vaccin contre les oreillons se justifie par l'inconfort provoqué par la maldie, et dans une inquiétude de stérilité chez les jeunes
- la combinaison des trois vaccins n'aurait pas plus de complications que séparément
"laisser faire la nature"
- pourquoi ne pas laisser faire l'immunité naturelle
- on a beau avoir l'immunité naturelle, ça fait pas faire des anticorps spécifiques contre le tetanos ou la rougeole
"pourquoi vacciner si tot"
- les parents veulent toujours attendre un peu avant de vacciner
- mais les maladies commencent tot (méningite, coqueluche, tetanos, rougeole)
- et comme il faut plusieurs doses, il faut démarrer tot pour aller plus rapidement que les virus
- les enfants sont deja capable de faire des anticorps (déjà dans le ventre de la mère)
"je connais quelqu'un qui a eu un problème après un vaccin"
- Eczema, infections, autiste, troubles du sommeil
- on vaccine a un niveau très élevé, alors n'importe quel symptome extraordinaire qui peut arriver a une personne vaccinée peut être interpreté comme un effet secondaire du vaccin (SEP 15 jours après le vaccin...)
"surcharge immunitaire"
- "trop de vaccins aux bébé", le système immunitaire serait surchargé
- on fait des vaccins combinés car on veut pas faire 4 injections au bébé à chaque visite
- mais on est exposé a une telle charge de bactérie, sans problème
- les vaccins purifiés ont diminués le nombre d'antigènes (7'000 antigènes à l'époque, maintnant ça sera 50)
la perception du danger ne correspond pas au danger réel
- les parents ont peur de tatanos, meningite, polio, ce qui est le moteur numero 1 de leur choix de prévention
- mais la peur n'est pas une bonne conseilleire: il y a en fait plus de risque pour la rougeole en suisse